Prévention du burnout : agir sur les 3 niveaux pour un vrai impact

Commençons par une définition claire des trois niveaux : 

• Prévention primaire : C’est le niveau le plus en amont. Il concerne une population en bonne santé. L’objectif est d’intervenir sur les causes potentielles des troubles, en diminuant les facteurs de risque et en renforçant les facteurs protecteurs. On agit avant même que les symptômes n’apparaissent. 

• Prévention secondaire : Ici, on intervient dès les premiers signes. Il y a un début de symptômes, mais on peut encore agir efficacement pour éviter qu’ils ne s’installent. 

• Prévention tertiaire : Ce niveau concerne les personnes déjà en souffrance. Le rôle est alors thérapeutique : traiter les troubles, éviter les complications, accompagner vers la guérison et prévenir les rechutes. 

Appliquée au monde du travail, cette logique permet de structurer une véritable stratégie de prévention du burnout. Et non, cela ne se limite pas à proposer une séance de yoga en fin de journée ! L’action doit se faire sur plusieurs niveaux, en fonction du degré d’exposition et de vulnérabilité des collaborateurs. 

Prévention primaire en entreprise : agir sur les causes 

Il s’agit ici de s’attaquer aux stresseurs organisationnels. Cela implique : 

• Des horaires de travail réalistes 

• Une charge de travail équilibrée 

• De la clarté sur les rôles et les perspectives d’évolution 

• Un climat de travail sain et bienveillant 

• Un leadership de qualité 

« Agir en prévention primaire, c’est repenser l’environnement de travail pour limiter la pression inutile. C’est la base d’un climat sain, mais trop souvent négligée », souligne notre psychologue. 

Prévention secondaire : outiller les équipes 

Lorsque les tensions apparaissent, mais que l’épuisement n’est pas encore installé, on entre dans le champ de la prévention secondaire. Cela peut se traduire par : 

• Des formations à la gestion du stress ou à la pleine conscience 

• Des ateliers de sensibilisation au harcèlement moral ou à la charge mentale 

• La mise en place de groupes de parole ou d'espaces d’écoute 

« L’enjeu est de repérer tôt les signaux faibles et de donner aux travailleurs des outils pour gérer leur quotidien professionnel avant que cela n’escalade », précise notre psychologue. 

Prévention tertiaire : accompagner la guérison 

Lorsqu’un salarié est en burnout ou présente un trouble psychique avéré, il est indispensable de proposer un accompagnement thérapeutique adapté. Cela passe par : 

• Une prise en charge psychologique ou médicale 

• Un accompagnement au retour au travail 

• Un travail de fond pour prévenir les rechutes 

« Ici, le rôle du thérapeute est fondamental. Il ne s’agit pas seulement de soigner, mais aussi de reconstruire, et de permettre une reprise en toute sécurité », explique notre psychologue. 

Trop souvent, la prévention du burnout est perçue comme une responsabilité individuelle : à chacun de gérer son stress, son équilibre, ses limites. Pourtant, les causes du burnout sont majoritairement systémiques. 

Les entreprises ont donc un rôle majeur à jouer : 

• Par une politique de prévention claire et structurée 

• En formant les managers à la détection des signaux faibles 

• En intégrant la santé mentale comme pilier stratégique des RH 

Agir uniquement sur l’individu, c’est colmater une fuite sans réparer la canalisation

C’est dans cette logique à 360° que s’inscrit l’offre de Melimpus : proposer des outils adaptés à chaque niveau de prévention, et accompagner les organisations vers une culture plus saine et plus durable. 

« Une entreprise qui agit sur les trois niveaux crée un environnement de travail réellement protecteur. Ce n’est pas une dépense, c’est un investissement à long terme pour la santé et la performance », conclut notre psychologue Stéphanie Delroisse. 

Melimpus propose des formations, des outils de diagnostic, des interventions sur-mesure et un accompagnement psychologique lorsque nécessaire. Une approche globale, au service du bien-être durable des équipes.